7 juin 2017
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Eleonora Zaino, « Corps humain(s) et morale chez Spinoza », Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance, ID : 10670/1.vblm20
La réponse à la vexata quaestio des rapports entre le corps humain et la morale, en philosophie, a été gagée depuis Platon par une pensée dualiste et hiérarchisante de l’union entre l’âme et le corps.Spinoza, en brisant l’illusion dualiste qui avait offusqué même l’esprit très limpide de Descartes, rompt par là même avec cette séparation entre corps et morale : l’âme n’étant que l’idée d’un certain corps, toutes ses idées- y compris celles qui concourent à l’établissement d’une recta vivendi ratio- ne sont, par définition, que les images que l’âme elle-même ou esprit conçoit à partir des affections du corps dont elle est l’idée.