« Dialoguer, c’est se faire fourrer », la mort du syndicalisme étudiant québécois

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2018

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Jean-Philippe Warren, « « Dialoguer, c’est se faire fourrer », la mort du syndicalisme étudiant québécois », Matériaux pour l’histoire de notre temps, ID : 10670/1.ve37z0


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Au Québec, on peut distinguer trois périodes dans la montée du militantisme étudiant dans les années 1960 : d’abord un fractionnement entre une multitude de groupes agissant dans une indifférence politique du milieu où le sentiment dominant est moins la colère que l’ennui. Pour répondre à cette insouciance le syndicalisme étudiant se radicalise dans les années 1960. Finalement au bout des années 1968, les grandes unions ont disparu, et la majorité des associations étudiantes sont dissoutes. Une parenthèse agitée de l’histoire du mouvement s’est refermée.

« Dialoguer, c’est se faire fourrer » or the Death of the Quebecois Student Movement Three periods characterize the rise of student militancy in Quebec in the 1960s: the decade began with division when a series of groups acting in the midst of political indifference in a milieu where the dominant feeling was less anger than boredom. Then, in an attempt to respond to such carelessness, student unionism radicalized over the course of the 1960s. Finally, in the late 1960s, large unions disappeared and the majority of student associations were dissolved. This short and restless parenthesis in the history of the student was closed.

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