Adolphe Messimy (1869-1935), un colonial méconnu

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Ancien officier de l’armée active poussé à la démission en 1899, en raison de son activisme dreyfusard, Adolphe Messimy est élu à l’Assemblée nationale en 1902. Il ne tarde pas à se faire connaître pour ses prises de position en faveur de l’Empire colonial. Éphémère ministre des Colonies en 1911, Messimy inscrit sa réflexion globale sur l’avenir de l’Empire et demande que l’œuvre économique et industrielle de la colonisation soit complétée par une œuvre morale, sociale et politique. En 1919, à l’issue de la Grande Guerre, le général Messimy, ayant perdu son siège de député, entre au sein de nombreux conseils d’administration de sociétés liées à l’empire. À partir de 1923, élu au Sénat, il s’engage pour le développement de l’agriculture coloniale, de l’enseignement colonial puis de la création d’un fonds national pour l’outillage public de la France d’outre-mer.

A former officer in the active army who was forced to resign in 1899 because of his Dreyfus activism, Adolphe Messimy was elected to the National Assembly in 1902. He soon became known for his stance in favour of the colonial empire. Short-lived Minister of the Colonies in 1911, Messimy’s global thinking on the future of the Empire included a request that the economic and industrial work of colonisation be completed by a moral, social and political work. In 1919, at the end of the Great War, General Messimy, having lost his seat as a member of parliament, became a member of many boards of directors of companies linked to the empire. From 1923, elected to the Senate, he was involved in the development of colonial agriculture, colonial education and the creation of a national fund for public equipment in overseas France.