2016
Cairn
Boris Klein, « Les signes qui ne trompent pas : Réformation luthérienne et sémiotique nouvelle (xvie-xviie siècles) », Histoire, monde et cultures religieuses, ID : 10670/1.vpd9ey
Si les réformations protestantes n’ont pas entraîné un « désenchantement du monde », elles ont été à l’origine d’un nouveau discours critique sur l’excès en matière de croyances et de pratiques, appuyé sur la notion de superstition. Débordant du cadre de la théologie, ce discours a profondément affecté les conceptions de la matière et de la Nature, ouvrant de nouveaux débats sur ce qu’il était possible et acceptable de croire, avec des implications profondes pour le domaine des sciences.