Des intellectuels au camp : productions sociales et mobilisations en contexte de guerre : le cas du camp de l’Île Longue (1914-1919)

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26 juin 2017

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Élodie Rivalin, « Des intellectuels au camp : productions sociales et mobilisations en contexte de guerre : le cas du camp de l’Île Longue (1914-1919) », Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance, ID : 10670/1.vqi7b2


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En août 1914, lors de l’éclatement de la guerre, la France met en place, dans le but de protéger son territoire, une politique d’internement à l’encontre de ses ressortissants originaires des Empires centraux, désormais considérés comme des ennemis, et de tous les hommes mobilisables qui tenteraient de s’enrôler dans les armées adverses. Entre 1914 et 1919, 5.000 d’entre eux ont été internés dans le camp de l’Île Longue, situé dans le Finistère. Après deux années de captivité, les autorités locales ne parviennent pas à occuper les esprits des internés, harassés par l’oisiveté grandissante de leur condition et lassés de cohabiter avec des camarades qui présentent une multitude de profils sociaux et géographiques. Des internés s’engagent alors pour l’instauration d’une riche et exceptionnelle vie culturelle destinée à tous leurs camarades. Ils se placent ainsi en véritables intellectuels, qui produisent des activités adaptées à leur sort et se posent en médiateurs auprès de leurs camarades et des autorités. Mais les multiples profils de ces intellectuels, ainsi que leurs diverses motivations, qui dépassent le simple cadre du divertissement, témoignent de la naissance de figures intellectuelles spécifiques à la captivité.

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