La forme serpentine, « image du mouvement », au tournant du XXe siècle en France : héritage polymorphe et pérennité paradoxale dans l’esthétique scientifique et métaphysique

Fiche du document

Auteur
Date

2021

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Collection

Cairn.info

Organisation

Cairn

Licence

Cairn



Citer ce document

Marie Gueden, « La forme serpentine, « image du mouvement », au tournant du XXe siècle en France : héritage polymorphe et pérennité paradoxale dans l’esthétique scientifique et métaphysique », Nouvelle revue d’esthétique, ID : 10670/1.vufgfg


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Traditionnellement associée en histoire de l’art et esthétique à l’expression du mouvement, la forme serpentine connaît dans la deuxième moitié du xixe siècle jusqu’au tournant du siècle une vive actualité dans le champ esthétique général, et, en particulier, l’esthétique académique, où elle est qualifiée d’« image du mouvement ». Cette postérité vive est toutefois polymorphe, mais aussi paradoxale : convoquée tant par l’esthétique scientifique que métaphysique qui s’opposent alors comme esthétique d’en bas et d’en haut, la forme serpentine y relève de différents concepts et traditions, et se trouve renouvelée, départageant respectivement une conception du côté du cinéma naissant et de l’image en mouvement, et, de l’autre côté, ses antipodes aux sources du bergsonisme.

Traditionally associated in art history and aesthetics with the expression of movement, the serpentine form was very much in vogue in the second half of the nineteenth century until the turn of the century in the general aesthetic field, and, in particular, in academic aesthetics, where it was qualified as an “image of movement”. This lively posterity is however polymorphic but also paradoxical: summoned as much by the scientific aesthetics as by the metaphysical one which are then opposed as aesthetics from below and above, the serpentine form raises different concepts and traditions and is renewed, separating respectively a conception on the side of the emerging cinema and the moving image, and, on the other side, its antipodes to the sources of Bergsonism.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en