L’art politique et sa visée téléologique : Le bonheur chez Farabi, Miskawayh et le pseudo al-‘Āmiri

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2019

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Karine Michel, « L’art politique et sa visée téléologique : Le bonheur chez Farabi, Miskawayh et le pseudo al-‘Āmiri », Archives de Philosophie, ID : 10670/1.vvns8t


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Cette étude se propose d’interroger la manière dont les penseurs musulmans de l’époque classique ont produit une science politique qui se veut être un art pratique, ayant une visée téléologique : le bonheur. À travers les pensées de Farabi, Miskawayh ou en encore du Kitāb al-Sa‘āda wa l-Is‘ād (pseudo al-‘Āmiri), s’est constituée toute une réflexion politique prenant racine dans les champs biologique, noétique et éthique. Du fait de la composition de l’homme en corps et esprit, l’association civile devient la condition nécessaire à l’atteinte du bonheur par l’homme. Le bonheur n’est plus seulement la félicité ultime promise dans l’au-delà mais bien un bonheur terrestre, hic et nunc.

The present article interrogates the way in which Muslim thinkers of the classical period produced a political science that sought to be a practical art, with a teleological aim: happiness. Through the reflections of al-Farabi, Miskawayh, and the pseudo-al-‘Āmiri, we will show how a new political thought arose, taking roots in different fields: biology, noetics, and ethics. Since the human being is principally perceived by these thinkers as a composition of body and mind, the civil association seems to them a necessary condition for the achievement of happiness by man. This happiness is no longer only the ultimate one promised in the afterlife but a worldly happiness, hic et nunc.

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