Sociologie comparée du cannibalisme. III : Ennemis intimes et absorptions équivoques en Amérique

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2013

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Georges Guille-Escuret, « Sociologie comparée du cannibalisme. III : Ennemis intimes et absorptions équivoques en Amérique », Hors collection, ID : 10670/1.w4gvgj


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L’Amérique représente pour l’anthropologie sociale un continent «à part», avec des continuités et des récurrences surprenantes qui sous-tendent une diversité extrême des formes culturelles. Des spécialistes ont ainsi subodoré l’existence d’une «idéologie panamérindienne» centrée sur la conception de l’autre, ennemi ou allié. Le thème du cannibalisme confirme cette diversité mais aussi les récurrences: nulle part ailleurs, on ne le voit aussi profondément ancré dans des structures rituelles. Du Brésil des Tupis aux Grands Lacs des Iroquois, mais aussi du royaume aztèque aux civilisations andines, il confirme son rôle de révélateur des choix politiques primordiaux.Ce dernier volume d’une trilogie consacrée aux pratiques culturelles du cannibalisme dans le monde s’achève sur une discussion synthétique qui souligne quelques raisons de l’émergence du fait, mais surtout entoure les motifs de son incompatibilité avec une civilisation s’efforçant d’exercer un plein contrôle sur les hommes et sur les groupes humains.

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