L’art du paysage

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2018

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Raffaele Milani, « L’art du paysage », La Pensée écologique, ID : 10670/1.w4la9p


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Dans la perspective de cette étude, le problème du paysage provient non pas de la transfiguration artistique, le paysage dans la peinture, mais il se situe sur le plan du travail de l’homme et ainsi de la vision, de l’imagination et de la contemplation. On veut comprendre la signification du paysage comme une catégorie esthétique dans le domaine de la sensibilité humaine, sous le signe de la réalité, de la valeur, du symbole, éclairée par la manifestation multiple des choses qui nous entourent et de sa transfiguration ensuite dans l’art et dans la littérature. Grâce à un réseau d’impressions, de sentiments et de jugements, l’expérience des formes s’offre en un certain dessein de connaissance. La catégorie esthétique vise à révéler la structure même des objets et des phénomènes, en se situant entre l’intention humaine et la nature intime du monde. Dans cet intervalle, la vérité de la beauté du paysage naturel et du paysage construit est appréhendée précisément dans l’optique d’un art qui est le résultat du faire, du sentiment et de l’imaginaire. Nous sommes depuis toujours fascinés par la nature environnante. Il nous est facile de comprendre, d’entendre la signification et la valeur du paysage en tant que catégorie esthétique le long du processus de la civilisation.

The research presented here attempts to understand the meaning and value of the landscape as an aesthetic category, which is to say, as a fundamental concept that, in the context of human sensibility, characterizes and determines complex reflections on the many manifestations of the nature that surrounds us and on its representation in art and literature. Through a dense network of critical judgments and expressions of feeling, the aesthetic experience becomes a process of cognition that leads to a noetic or ontological field. Indicators of the relationships that underlie our judgments as they relate to our sensibilities, aesthetic categories tend to reveal the very structure of objects and phenomena, mediating between human intention and the inherent nature of the world. Landscape, which today is more and more tied to ecology, geography, and the use of land, is analyzed here in terms of its aesthetic value and function, illustrating its cultural and historical identity. It is interpreted as the evolution of a constant, a heterogeneity of components whose meanings are nonetheless “identical” in that they remain implicit and rooted in the language and life of humankind. The landscape expresses a sentimental response and, at the same time, a need for abstraction. It is an objective disposition, an internal aspect of creative works that reproduce the forms of natural beauty.

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