Les multiples sens de la résilience : du renouvellement des méthodes de gestion de crise à l'intégration du risque de catastrophe comme critère de développement

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2011

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Léo Bourcart, « Les multiples sens de la résilience : du renouvellement des méthodes de gestion de crise à l'intégration du risque de catastrophe comme critère de développement », DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance, ID : 10670/1.w60wb8


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La résilience aux catastrophes, que l'on pourrait dans un premier temps définir comme la capacité à ne pas se laisser surprendre par un évènement catastrophique et à s'adapter à ses conséquences imprévues, figure de plus en plus comme un nouveau paramètre de sécurité à intégrer dans le fonctionnement des organisations. Ce travail de recherche est divisé en trois parties : la première fait un état des lieux non exhaustif mais néanmoins représentatif des différentes utilisations du concept de résilience, afin d'identifier ce qui les rapproche et les différencie. Il en ressort que la maîtrise de la crise, en tant que moment de rupture d'un système de fonctionnement et de représentation établi, représente un enjeu déterminant quel que soit le champ disciplinaire. Cet objectif reste partiellement illusoire, dans la mesure où le propre même d'une crise est d'échapper à tout contrôle. La seconde partie interroge le concept de résilience dans le domaine des catastrophes qui nous interpelle plus particulièrement. Son sens et son utilisation sont en grande partie déterminés par les différents temps de la crise et par le rôle des acteurs. Si pour des chercheurs en position d'analyse rétrospective, la résilience permet d'avoir une vue générale et systémique de la crise, elle prend le plus souvent la forme de normes de prévention lorsqu'elle est prétexte à des mises en pratique techniques, et reste même lettre morte lorsqu'elle est confrontée à des protocoles de gestion de l'urgence déjà existants. La troisième partie témoigne de son développement significatif au sein des instances internationales, et de son utilisation fréquente et répandue par les pays en voie de développement. Ce développement récent illustre l'influence grandissante du risque de catastrophe sur la gestion des politiques publiques. Cependant, si pour les pays du Sud économique, la résilience illustre le besoin de mieux maîtriser leur développement économique et urbain afin de diminuer leur vulnérabilité aux catastrophes, elle représente pour les pays du Nord la nécessité de prendre en compte de nouveaux types de risques.

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