27 pluviôse 46.

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16 février 1796

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inconnu, « 27 pluviôse 46. », Les procès verbaux du Bureau des longitudes, ID : 10670/1.w8jp8e


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46e assemblée 27 pluviôse an IV [16 février 1796]   Les citoyens Méchain et Bouvard demandent [barré : la liberté] d'être autorisés à cultiver cette année le terrain des jardins qui étaient ci-devant cultivés par les C. Cassini, Perny, Ruelle[1] et Nouet, et qui sont en friche actuellement. Accordé. Méchain écrit le 27 nivôse de Forceral. Il n'aura plus que les stations de la base entre Salce et Le Vernet. Lettre du secrétaire du conseil de l'Ecole polytechnique[2] qui annonce le second cahier du journal de cette école. Lettre du ministre le 19 pluviôse qui annonce que nos traitements seront de 12000 # par mois pour les 10 membres, 6000 # pour les adjoints, 3750 # pour les 3 professeurs, 1000 # pour un garçon de bureau. Etat approuvé par le Directoire. Lettre de Vidal du 12 pluviôse, il ne peut accepter la place de Toulon. Lettre de Delambre du 24 pluviôse. Il a fini avec l'étoile polaire. Il va observer trois autres étoiles.   [Signatures] Lalande, Lagrange, Laplace, Borda, Buache, Caroché, Bouvard. [1] Alexandre Ruelle, né en 1765, fut nommé troisième élève de l'Observatoire de Paris par Cassini IV en 1784. Ardent révolutionnaire, après avoir contribué à l'évincement de Cassini, il prit parti pour Robespierre le 9 Thermidor et fut emprisonné après dénonciation de Perny et Nouet, qui l'accusèrent d'avoir falsifié des observations. Libéré en 1795, il participa à la Conjuration des Egaux, et comme d'autres anciens babouvistes, finit dans l'administration des Jeux. [2] Lalande écrit : « polythecnique ».

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