La théorie du « Core Knowledge »

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2008

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Elizabeth Spelke, « La théorie du « Core Knowledge » », L'Année psychologique, ID : 10670/1.wk6n8y


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Résumé En Fr

The theory of «Core Knowledge» Does human cognition depend on a set of representational systems that aredomain-specific, task-specific, and encapsulated? Studies of human infants and of non-human animals suggest that representations of extended surface layouts, manipulable objects, intentional agents, and approximate numerosities depend on just such modular core knowledge systems. In contrast, studies of human adults, and some studies of trained non-human animals, suggest that representations of space, objects, agents, and numerosity depend on a more flexible cognitive architecture. In this review, I attempt to bridge these findings and suggest that mature human cognitive performance depends in part on the same domain-specific systems found in infants and non-human animals. However, mature performance also depends on at least two kinds of domain-general systems for combining core representations: associative learning mechanisms that are common to humans and other animals, and symbolic systems that are uniquely human. In the future, parallel behavioral and neuroimaging studies of human infants, children, and adults may play a key role, both in probing the transition from encapsulated to flexible performance and in decomposing mature cognitive processes into the core representations that form their building blocks.

La cognition humaine dépend-elle d’un ensemble de systèmes de représentation spécifiques à des domaines, spécifiques à des tâches et encapsulés? Les recherches sur les bébés humains et les animaux suggèrent que les représentations de l’espace, des objets manipulables, des agents intentionnels et des quantités approximatives reposent sur de tels systèmes modulaires qui constituent le Core knowledge. Au contraire, les recherches sur les adultes humains et certaines recherches sur les animaux entraînés suggèrent que les représentations de l’espace, des objets, des agents et des quantités reposent sur une architecture cognitive plus flexible. Dans cet article, j’essaie d’établir un lien entre ces recherches et je suggère que les performances cognitives matures humaines dépendent en partie des systèmes spécifiques trouvés chez le nourrisson et l’animal. Cependant, les performances matures dépendent également d’au moins deux types de systèmes qui appartiennent à des domaines généraux et qui combinent les représentations initiales: les mécanismes d’apprentissage associatif qui sont communs aux humains et aux autres animaux et les systèmes symboliques qui sont spécifiquement humains. Dans le futur, les études comportementales menées conjointement aux études d’imagerie cérébrale sur le nourrisson humain, l’enfant et l’adulte peuvent jouer un rôle clé, à la fois en explorant la transition d’une performance encapsulée vers une performance flexible, et en décomposant les processus cognitifs matures en représentations initiales qui constituent la base de l’édifice.

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