« De la tranchée où l’on fouille à celle où l’on se bat ». Français et Autrichiens sur le front de la science entre Balkans et Dardanelles

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2017

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Daniel Baric, « « De la tranchée où l’on fouille à celle où l’on se bat ». Français et Autrichiens sur le front de la science entre Balkans et Dardanelles », Bulletin de l'Institut Pierre Renouvin, ID : 10670/1.wktiv8


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La Première Guerre mondiale n’a pas diminué mais au contraire favorisé les travaux archéologiques sur le terrain. Un double front s’est développé, soutenu par les forces armées respectives. Les savants autrichiens furent envoyés dans les territoires balkaniques occupés, les Français sont passés des Dardanelles à la Macédoine. Dans les deux cas, l’archéologie apparaissait comme le moyen permettant d’asseoir une prédominance fondée sur une connaissance renouvelée du passé. Du côté français, les archéologues furent davantage intégrés dans les opérations militaires, préfigurant une présence diplomatique renforcée dans l’entre-deux-guerres.

World War One fostered, rather than diminished, archaeological fieldwork. A twofold scientific battlefield developed, extending in space with the support of armed forces. The Austrian scientists concentrated on occupied territories in the Balkans, while the French moved from the Dardanelles to Macedonia. In both cases, archaeology appeared as a means used to establish a predominance based on first-hand knowledge of the past. A more operational role of archaeologists within the army on the French side paved the way to a growing diplomatic presence in the interwar period.

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