« …des passions aveugles ou ennemies » : l’entêtement fatal de la majorité Guizot (février 1848)

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2020

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Vincent Chai, « « …des passions aveugles ou ennemies » : l’entêtement fatal de la majorité Guizot (février 1848) », Parlement[s], Revue d'histoire politique, ID : 10670/1.woazqs


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On oublie souvent que la chute de Louis-Philippe présente une origine identique avec celle de Charles X. Une phrase insérée dans le discours du trône à l’attention des Chambres a, dans les deux cas, mis le feu aux poudres. En 1848, la majorité Guizot oppose un refus catégorique à toute tentative de conciliation venant de ses rangs même, pour atténuer une expression jugée offensante par l’opposition. Le drame parlementaire qui se joue au palais Bourbon trouve son épilogue sur les barricades parisiennes.

It is often forgotten that the fall of Louis-Philippe and that of Charles X have an identical origin. In both cases, a sentence inserted in the throne speech to the attention of the Parliament ignited the conflict. In 1848, Guizot’s majority firmly rejected any conciliation attempt, even those coming from its own ranks, so as to mitigate a wording considered offensive by the opposition. Clearly, the parliamentary tragedy that was played at the palais Bourbon found its epilogue on the Parisian barricades.

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