MDR

Résumé 0

La dernière version cinématographique du Joker s’impose comme un chef d’œuvre et nous rappelle, comme le disait Lacan, comme l’artiste précède le psychanalyste ( Autres écrits, 2001). Bien que production fictive, le personnage, abordé depuis le prisme de l’enfance maltraitée, nous amène à interroger les inventions du sujet pour tenir dans le monde. Nulle légitimation de l’acte mais une fine anamnèse qui permet le repérage des coordonnées du pire. Le clinicien ne sortira probablement pas indemne de cette séance de cinéma. Y résonne la complexité de la pratique clinique auprès des enfants et des adolescents chez qui le symptôme éclaire parfois le désordre familial qui serait au reflet de celui du monde. Le cas de Tim nous engagera à réfléchir à ces problématiques.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en