Lignées de projets, agir expérimental et fabrique urbaine. Regard sur le « laboratoire grenoblois »

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Charles Ambrosino, « Lignées de projets, agir expérimental et fabrique urbaine. Regard sur le « laboratoire grenoblois » », HALSHS : archive ouverte en Sciences de l’Homme et de la Société, ID : 10670/1.wrq278


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L’expérimentation urbaine ne constitue-t-elle qu’un acte isolé, ponctuel et sans lendemain ou s’enchâsse-t-elle dans un processus continu dans le temps ? S’il advient, comment nommer ce processus ? Comment l’analyser ? Plus généralement, que nous apprend-il des systèmes de gouvernance urbaine ? Tels sont les principaux questionnements qui ont présidé à la rédaction de cet article. A travers l’exemple du « laboratoire grenoblois », nous nous intéresserons ici à des situations où les acteurs en présence s’emploient à perpétuer suivant deux voies contrastées (la ville post carbone d’un côté et la ville en transition de l’autre) des cultures professionnelles qui, de projets en projets, d’expérimentations ponctuelles en écriture de documents d’urbanisme, d’échecs en succès, se sédimentent et agrègent, suivant une logique cumulative, savoirs, retours d’expériences et initiatives autour de modes de faire, de coordination, d’énonciation des problèmes à résoudre et, in fine, d’agir. Ce processus, nous nous proposons de le nommer « lignée de projet ». L’objectif étant, à travers cette proposition de lecture généalogique de la fabrique urbaine, de mieux saisir, comment un seul et même territoire peut constituer tout à la fois un espace de constitution, de viabilité, de diffusion d’expérimentations multiples, contradictoires et parfois même complémentaires.

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