À partir des données recueillies lors d’une enquête sur les architectes au Portugal, nous essayons d’analyser pourquoi cette profession libérale basée sur l’obtention d’un diplôme universitaire et exercée sous le monopole de l’Ordre des architectes continue d’attirer plus de « vocations » que le marché ne peut en satisfaire. La conclusion la plus pertinente se trouve sur l’ethos de l’architecture, telle qu’elle est pratiquée aujourd’hui sur le terrain portugais, qui repose sur une tension récurrente entre « vocation » et « profession » en raison de sa forte dimension artistique qui, à son tour, la distingue des autres professions libérales.
Based on the data collected during a survey of architects in Portugal, we analyze why this profession based on an academic degree and practiced under the monopoly of the Order of Architects continues to attract more « callings » than the market is capable of absorbing. The most relevant conclusion drawn from the analysis of the data is that the ethos of architecture, such as it is practised in Portugal, lies in a recurrent tension between « vocation » and « profession » as a result of its strong artistic dimension, which, in turn, distinguishes it from other liberal professions.
A partir de los datos recogidos durante un estudio de arquitectos en Portugal, se trata de analizar por qué esta profesión basada en la obtención de un título universitario y se practica bajo el monopolio de la Orden de Arquitectos continúa atrayendo más « vocaciones » que el mercado no puede cumplir. La conclusión más relevante é que o ethos de la arquitectura, tal como se practica hoy en día en el caso portugués, en base a una tensión recurrente entre « vocación » y « profesión », debido a su sólida dimensión artística, que, a su vez, a diferencia de otras profesiones.