6 septembre 2021
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1257-0273
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1768-3084
All rights reserved , info:eu-repo/semantics/openAccess
Federico Carducci et al., « Être tokoïste pour être citoyen. Pratiques religieuses et subjectivation citoyenne en Angola », Lusotopie, ID : 10670/1.x0u7yb
Dans l’Angola de l’après-guerre civile, l’Église tokoïste, une Église prophétique chrétienne née à l’époque coloniale, est devenue un acteur religieux, social et moral incontournable et, en même temps, un partenaire du gouvernement. Cet article suggère que le rôle politique de cette Église et sa proximité avec le gouvernement s’expliquent par le dispositif de « subjectivation citoyenne » que son histoire et sa trajectoire spirituelle ont forgé. Depuis la fin de la guerre civile, ce dispositif se distingue par une présence affirmée dans l’espace public, social et politique qui rompt avec la tradition de retrait de l’Église. La subjectivation citoyenne est analysée ici comme un processus par lequel se construit un sujet fidèle/citoyen, incarnation d’une société pacifiée, et s’opère son assujettissement au pouvoir politique.