Corps d'outrance : Souffrance de la maladie grave à l'hôpital

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2015

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Karl-Leo Schwering, « Corps d'outrance : Souffrance de la maladie grave à l'hôpital », Souffrance et théorie, ID : 10670/1.x1g2kf


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S’approprier son corps, faire sienne sa maladie, garder le lien avec sa vie : c’est tout l’enjeu lorsqu’en raison d’une maladie grave le corps perd de sa familiarité, lorsqu’il se manifeste dans son étrangeté, lorsque les médecins et les soignants finissent par mieux le connaître et le soigner que nous-mêmes ou nos proches. Comment, dans ces conditions, rester soi-même ? Comment regagner sa souveraineté subjective et narcissique ? La réponse à ces questions exige d’étudier les processus psychiques à l’œuvre dans la maladie grave, et en particulier ceux qui relancent la subjectivité. Ce travail d’appropriation signifie, pour le patient, de subvertir les éprouvés provoqués par la maladie et les traitements, afin de reconstruire un corps sensoriel et libidinal auquel il pourra de nouveau s’identifier. C’est grâce à cette « subversion libidinale » qu’il parviendra à raconter ce corps, cette maladie, ces traitements, de sorte qu’ils prennent un sens dans sa vie et dans son histoire.

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