Community participation and water supply in deprived areas of Madagascar

Fiche du document

Date

4 novembre 2014

Discipline
Type de document
Périmètre
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1867-139X

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1867-8521

Organisation

OpenEdition

Licences

https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess




Citer ce document

Landitiana Soamarina Miakatra, « Community participation and water supply in deprived areas of Madagascar », Field Actions Science Reports, ID : 10670/1.x1no29


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr Es

Madagascar’s water services were reformed in the late 1990s, with a focus on community participation in cost recovery and joint service management. This participatory approach was in response to economic imperatives, and addressed the paucity of services in many urban districts. In areas where the conventional network cannot meet demand, multiple projects were set up in support of the decentralisation and democratisation of local societies. The public sphere created space for the consultation of residents and enabled demand for services to be quantified. The management of the facilities that were then built was delegated to user associations (NGOs/local non-profit groups). After ten years of implementation, the participatory mechanism has helped resolve deadlock situations and deliver services to districts that were previously excluded from urban development plans. It has also changed the relationship between water services and urban spaces. The participatory process is, however, a long way from resolving all the problems of supplying deprived areas. This paper sets out to analyse its impacts through case studies of two cities in Madagascar—Antananarivo and Toamasina—using an approach that combines compiled project data with field surveys.

Les réformes des services d’eau à Madagascar ont été mises en œuvre vers la fin des années 90  avec un accent sur la participation des habitants au recouvrement des coûts et la coproduction des services. Cette participation répond à des impératifs économiques et pallient les carences des services dans de nombreux quartiers urbains. Dans les espaces où le réseau conventionnel n’arrive pas à satisfaire la demande, nombreux projets ont accompagné les processus de décentralisation et de démocratisation des sociétés locales. La sphère publique a donné une place à la consultation des habitants et a permis de connaître la demande en service. La gestion des équipements ainsi construits est déléguée à des collectifs d’usagers (ONG/associations locales). Après dix en de mise en œuvre, la participation a permis de débloquer des situations d’impasse et a permis de desservir des quartiers jusque là exclus des schémas d’urbanisme. Elle a aussi modifié les relations entre services d’eau et espaces urbanisés. Cette participation est loin de régler les problèmes de desserte des quartiers défavorisés. Cet article propose d’en analyser les impacts par des études de cas de deux villes malgaches : Antananarivo et Toamasina au travers une approche combinant une compilation des données de projets et des enquêtes de terrain.

Las reformas de los servicios de suministro de agua en Madagascar se iniciaron hacia finales de los años 90 con un énfasis especial en la participación de los habitantes en la recuperación de los costes y la coproducción de los servicios. Esta participación responde a imperativos económicos y quiere paliar las carencias de los servicios en numerosos barrios urbanos. En aquellos espacios donde la red convencional no llega para satisfacer la demanda, varios proyectos han acompañado los procesos de descentralización y democratización de  sociedades locales. La esfera pública ha cedido su lugar a la consulta de los habitantes y ha permitido conocer la demanda en servicio. La gestión de las instalaciones así construidas se delegó en colectivos de usuarios (ONG/asociaciones locales). Tras 10 años de implantación, la participación ha permitido desbloquear situaciones de paralización y ha permitido ofrecer servicio a barrios hasta entonces excluidos de los esquemas de urbanismo. También ha modificado las relaciones entre los servicios de agua y los espacios urbanizados. Esta participación está lejos de resolver los problemas de suministro en los barrios desfavorecidos. Este artículo propone analizar sus impactos a través de estudios de casos de dos ciudades malgaches: Antananarivo y Toamasina, a través de un enfoque que combina una recopilación de los datos de proyecto y de encuestas sobre el terreno.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en