Les prêtresses d’Artémis à Éphèse (Ier siècle av. J.-C.–IIIe siècle apr. J.-C.) ou comment faire du neuf en prétendant restaurer un état ancien ?

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2019

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François Kirbihler, « Les prêtresses d’Artémis à Éphèse (Ier siècle av. J.-C.–IIIe siècle apr. J.-C.) ou comment faire du neuf en prétendant restaurer un état ancien ? », Dialogues d'histoire ancienne (documents), ID : 10.3917/dha.hs18.0021


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Résumé En Fr

This paper focuses on Artemis priestesses in Ephesus between the reign of Augustus and the crisis of the third quarter of the 3rd century AD : more than fifty priestesses are known to us. Some of their functions are specified by inscriptions and by the novel of Xenophon of Ephesus. From the time of Claudius and Nero’ s reigns, the Artemis priesthood is an annual function held by young daughters of elite families predominantly enjoying Roman citizenship. The situation seems to have been different in the reigns of Augustus and Tiberius. As for the first priestess of the Artemis cult, the only testimonies that we have are later than the beginning of the Principate. This function seems to have emerged after the disappearance of the megabyzos and could be due to a larger reformation of the Artemis sanctuary by Octavian, ostensibly with a view to restoring a situation prior to Persian domination on Asia Minor.

L’article examine les prêtresses d’Artémis à Éphèse entre Auguste et la crise du troisième quart du IIIe siècle après J.-C. : plus d’une cinquantaine de titulaires de la fonction sont connues. Les tâches des prêtresses se laissent en partie appréhender par les inscriptions et par le roman de Xénophon d’ Éphèse. Il s’agit à partir de Claude ou de Néron d’une prêtrise annuelle exercée par des jeunes filles issues de familles de notables disposant en majorité de la citoyenneté romaine ; la situation sous Auguste et Tibère était en effet différente. La prêtrise principale d’Artémis confiée à une femme ne paraît attestée qu’à partir du début de l'Empire : elle serait consécutive à la disparition du Mégabyze et pourrait être liée à une réforme de l’Artémision par Octavien, sous couvert de restauration d’une situation antérieure à la domination perse sur l’Asie Mineure.

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