Developmental contributions to the obesity epidemic

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2008

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Julie Carroll Lumeng et al., « Developmental contributions to the obesity epidemic », Enfance, ID : 10670/1.xl0emk


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Contributions développementales à l’épidémie de l’obésité L’épidémie actuelle d’obésité est une crise sanitaire dont l’origine relève du comportement. Le statut pondéral et les préférences alimentaires s’enracinent dans la période prénatale. L’obésité, une fois établie durant l’enfance, tend à persister tout au long de la vie. De la même façon, la formation des préférences et choix alimentaires apparaît largement acquise aux environs de 4 ans. L’ontogenèse du statut pondéral et des préférences alimentaires requiert une meilleure compréhension des facteurs qui contribuent au développement d’un régime obésogène. Nous examinons brièvement les données épidémiologiques et neurobiologiques qui suggèrent que l’excès alimentaire et les préférences pour le sucré et le gras relèvent de comportements addictifs, et que l’obésité relève d’un trouble addictif. Une préférence innée ou précoce pour le sucré, les propriétés apaisantes et opioïdergiques du goût sucré qui favorisent son ingestion, et la réticence à essayer des aliments non familiers, rendent très difficile toute modification du développement précoce des préférences pour des aliments sucrés, gras et riches en calories. Par ailleurs, le mode de vie moderne favorise la réduction des dépenses énergétiques et l’accroissement de la consommation de calories à travers l’offre constante et la promotion de produits alimentaires caloriques et agréables au goût. Cet environnement aggrave les facteurs de risque liés aux propriétés addictives des aliments. Des mesures de santé publique ont fait face avec succès à d’autres urgences sanitaires nationales et internationales d’importance comparable, et une approche basée sur une connaissance concertée et précise des faits pourrait être tout aussi efficace pour circonvenir l’obésité.

SUMMARY The obesity epidemic is a health crisis that is behavioral in origin. Weight status and food preferences have their origins even prenatally. Obesity, once established even in early childhood, tends to persist throughout the lifespan. Likewise, the window for establishing food preferences and acceptances appears to close by about age 4 years. The ontogeny of weight status and food preferences begs a better understanding of factors which lead to the development of a dietary pattern that is obesigenic. We review briefly the epidemiological and neurobiological evidence for overeating and preferences for sweets and fats being addictive behaviors, and obesity being an addictive disorder. An innate or early-appearing preference for sweet, the soothing and opioid-like properties of sweet taste that reinforce its ingestion, and a simultaneous reluctance to sample unfamiliar foods make the early development of preferences for sweet, fat, and calorically-dense foods a very difficult behavior to change. The modern environment enables reduced energy expenditure, as well as increased energy consumption through the relatively constant availability and promotion of energy-dense, palatable foods. This environment compounds the risk incurred by the addictive properties of food. Public health interventions have successfully addressed other national and international health crises of similar proportions, and a concerted, informed, careful and evidence-based approach may be similarly effective for obesity.

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