Identification au symptôme et sublimation à la fin de l’analyse et dans le passage à l’analyste

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2019

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Erik Porge, « Identification au symptôme et sublimation à la fin de l’analyse et dans le passage à l’analyste », Figures de la psychanalyse, ID : 10670/1.xqfsw6


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La question d’une identification au symptôme en fin d’analyse, avec sa part de jouissance individuelle, se réfère à la problématique du non-rapport sexuel, soit d’un rapport « intersinthomatique » entre un homme et une femme. Qu’en est-il de la fonction de la sublimation à ce moment, sachant qu’elle aussi prend son sens de se référer à l’incommensurable du rapport sexuel et, en représentant « la forme même dans laquelle se coule le désir », qu’elle participe à l’advenue du désir de l’analyste ? Nous proposons de soutenir que la sublimation constitue à la fin de l’analyse, et pour qui devient analyste, une articulation borroméenne de la jouissance, du désir et de l’amour.

The question of an identification with the symptom at the end of analysis with a particular jouissance refers back to the sexual non-rapport. This could be termed the « intersinthomatic » non-rapport between a man and a woman. What is the function of sublimation at this moment, given that its meaning concerns the sexual non-rapport and that it is the “very form where desire runs,” to the extent that it can become the analyst’s desire? Sublimation constitutes the end of analysis, and for those who become analysts, it is a Borromean articulation of jouissance, desire and love.

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