La sensorialité du contact à l’épreuve de la distance : Fragments pensés par temps contraint

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2021

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Anne Carpentier, « La sensorialité du contact à l’épreuve de la distance : Fragments pensés par temps contraint », Gestalt, ID : 10670/1.xu54u6


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Ayant eu depuis le confinement l’expérience avec ses clients de l’émergence de secrets enfouis, ou d’états de conscience élargie, ou encore d’altérations de la proprioception et de l’intercorporalité, l’auteure a dû incarner autrement sa présence à distance. Elle souligne alors la dimension spirituelle du trauma, qu’elle ajoute au modèle de la fenêtre de tolérance (D. Siegel, M. Taylor). Puis elle analyse la sensorialité du contact, restreinte dans la thérapie à distance, à travers l’extéroception, l’intéroception et la supraception. Suit une réflexion sur la peur chronicisée générée par le matérialisme prédateur qui détruit le vivant dont nous sommes pourtant indissociables.

Having experienced among her clients the emergence of buried secrets during COVID lockdown, states of expanded consciousness, or alterations in proprioception and intercorporality, the author has had to embody her presence differently while working remotely. She then underlines the spiritual dimension of trauma, which she adds to the model of the window of tolerance (D. Siegel, M. Taylor). She then analyzes the sensorial nature of contact, restricted in remote therapy, through exteroception, interoception and supraception. This is followed by reflecting on the chronic fear generated by the predatory materialism that destroys the living, of which we are inseparable.

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