« Tintin au Congo » devant les prétoires : Que peut signifier l’interdiction d’un héros de bande-dessinée belge ?

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20 décembre 2013

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Cahier n°1. La science politique et les études sur la mémoire

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Vincent Vespa, « « Tintin au Congo » devant les prétoires : Que peut signifier l’interdiction d’un héros de bande-dessinée belge ? », Cahiers Mémoire et Politique, ID : 10.25518/2295-0311.81


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La bande dessinée « Tintin au Congo » a soulevé ces derniers temps de nombreuses critiques. Éditée en 1931 et rééditée en 1946, certains passages subissent aujourd’hui le courroux de personnes jugeant l’ouvrage raciste et xénophobe. Dès lors, on peut s’interroger sur les significations d’une interdiction de cette bande-dessinée en Belgique ? Tel est l’objectif du présent article. Après avoir précisé les faits ayant remis l’ouvrage au cœur de l’actualité belge et internationale, les enjeux politiques d’une telle interdiction sont exposés. La liberté d’expression, la concurrence mémorielle – et son pendant, l’oubli –, ainsi que la reconnaissance des torts commis au « Congo Belge » sont successivement passés en revue. Ensuite, trois enjeux mémoriels liés à cette interdiction sont présentés : la négation de la représentation coloniale, la position du gouvernement congolais et les effets d’une jurisprudence interdisant une telle bande-dessinée. Enfin, en précisant l’époque à laquelle a été conçu « Tintin au Congo », la conclusion revient sur les idées paternalistes des années 1930 tout en insistant sur l’intérêt d’un tel ouvrage, reflétant un imaginaire colonial et pouvant constituer un outil pédagogique pour les jeunes générations.

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