La parenté par les femmes : bâtards et affins de maîtresses royales (xviie-xviiie siècles)

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2018

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Flavie Leroux, « La parenté par les femmes : bâtards et affins de maîtresses royales (xviie-xviiie siècles) », Revue d’histoire moderne & contemporaine, ID : 10670/1.xvm5jj


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Lorsqu’ils retiennent l’attention des historiens, les bâtards des rois de France sont étudiés dans une perspective politique, pour éclairer la construction, le fonctionnement voire les failles de la monarchie. Ils sont ainsi regardés au travers de leur rattachement à la branche royale – donc paternelle. Cet article se propose de retourner l’approche, en examinant les bâtards royaux dans les rapports qu’ils peuvent entretenir avec leurs affins du côté maternel, sur une période s’étendant du début du XVIIe siècle à la seconde moitié du XVIIIe siècle. Sans pour autant négliger les aspects politiques qu’implique le positionnement particulier de ces individus dans la famille royale, l’enjeu est surtout d’interroger la manière dont ils peuvent faire parenté, malgré leur rang différencié et l’illégitimité de leurs liens. Il s’agit donc, plus généralement, d’observer des dynamiques familiales inédites, dont les fondements sont à l’opposé de ceux sur lesquels s’appuie ordinairement la noblesse lignagère. Pour les appréhender, plusieurs approches sur les liens interpersonnels, tels que l’étude du clientélisme, l’histoire sociale ou l’anthropologie, peuvent être appelées et éprouvées. À cette fin, une documentation variée a été mobilisée, en premier lieu les minutes de notaires, mais également les actes issus de la chancellerie royale et les écrits produits par les contemporains.

When they hold historians’ attention, French kings’ bastards are studied in a political way, with the aim of understanding the construction, the functioning and even the flaws of monarchy. They are thus examined through their royal – and paternal – filiation. This paper offers to take the other approach, in other words studying royal bastards through their link with maternal kin, from beginning of 17th century to second half of 18th century. Without forgetting the political aspects implied by their peculiar position within royal dynasty, the goal is to question how they can have family relationships, despite the gap between their rank and the illegitimacy of their bounds. More generally, what is at stake is looking at rarely seen familial dynamics, grounded on principles which are at the opposite of conventional noble lineages. To understand them, many approaches can be appealed and tested, such as clientelism, social history or anthropology. To that end, a diversified documentation has been mobilised, notarised documents first, but also royal acts and personal writings from contemporaries.

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