Étudier l’expérience vécue de la victimation environnementale. L’apport de la green-cultural criminology

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2019

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L’article explore les processus de victimation environnementale du point de vue d’une criminologie « verte » et « culturelle » ( green-cultural criminology). Il défend l’adoption d’une approche visuelle dans l’enquête qualitative, au moyen d’une méthode connue sous le nom de photo-interprétation ( photo-elicitation). Pour ce faire, il s’appuie sur des éléments généraux ainsi que sur une étude de cas menée à Huelva, dans le sud de l’Espagne, une ville gravement polluée par la présence voisine d’usines chimiques implantées dans les années 1960. Cette contribution souligne l’importance de mener des enquêtes empiriques sur la perception sociale des dommages environnementaux qui soient particulièrement attentives aux expériences et récits des acteurs eux-mêmes, avec ce que cela suppose de contradictions et de désaccords, voire de conflits.

The article explores the processes of environmental victimization from the perspective of “green-cultural criminology”. It promotes the adoption of a visual approach in qualitative investigation, using a method known as “photo-elicitation”. To do so, it relies on general elements as well as on a case study conducted in Huelva, in southern Spain, a city severely polluted by the nearby presence of chemical plants established in the 1960s. This contribution underlines the importance of conducting empirical fieldwork on the social perception of environmental damage while being particularly sensitive to the experiences and narratives of the actors themselves, with all that this implies in terms of contradictions and disagreements, even conflicts.

Der Artikel untersucht Prozesse der Viktimisierung durch Umweltkriminalität aus der Perspektive der „Green Cultural Criminology”. Dabei wird auf eine visuelle Methode der qualitativen Datenanalyse zurückgegriffen, die als Photo-Interpretation oder Photo-Elicitation bekannt geworden ist. Diese Methode wird verwendet für eine Fallstudie über die Stadt Huelva im Süden Spaniens, die seit den 1960er Jahren von gravierender Verschmutzung durch eine nahe gelegene Chemiefabrik betroffen ist. Die Untersuchung unterstreicht die besondere Bedeutung empirischer Fallstudien über die Wahrnehmung von Umweltschädigungen, über die insbesondere die Erfahrungen und Narrative der betroffenen Akteure zum Ausdruck gebracht werden können, mit all ihren Widersprüchen und Uneinigkeiten und Konflikten.

El artículo explora los procesos de victimización ambiental desde el punto de vista de la criminología « verde » y « cultural » ( criminología verde-cultural). Defiende la adopción de un enfoque visual en la encuesta cualitativa, utilizando un método conocido como fotointerpretación (fotoelicitación). Para hacer esto, se basa en elementos generales, así como en un estudio de caso realizado en Huelva, en el sur de España, una ciudad seriamente contaminada por la presencia cercana de plantas químicas establecidas en la década de 1960. Esta contribución enfatiza la importancia de realizar encuestas empíricas sobre la percepción social del daño ambiental que presta especial atención a las experiencias e historias de los propios actores, con todas las contradicciones, desacuerdos e incluso conflictos que la acompañan.

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