Les histoires à compléter pour l'étude des représentations d'attachement

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2008

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Inge Bretherton, « Les histoires à compléter pour l'étude des représentations d'attachement », Enfance, ID : 10670/1.ye9doi


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RÉSUMÉ L’étude des représentations d’attachement de l’enfant a débuté dans les années 1980. S’inspirant des travaux de Main, Kaplan et Cassidy montrant des corrélations entre les réponses de l’enfant au test d’anxiété de séparation (SAT) et les comportements d’attachement avec la mère, Bretherton et Ridgeway ont proposé les histoires d’attachement à compléter (ASCT), reposant sur la narration d’histoires avec la manipulation de figurines, d’une façon proche de la psychothérapie par le jeu. Cette procédure, selon ses auteurs, devrait améliorer la compréhension des histoires et la production narrative. Une échelle de sécurité a été proposée, basée sur la qualité de la résolution des histoires, la cohérence et l’ouverture émotionnelle du narratif (à l’opposé de l’évitement émotionnel ou l’enchaînement chaotique des événements). Les scores de sécurité des enfants de 3 ans se sont trouvés corrélés avec les comportements effectifs observés lors de réunions avec la mère. La procédure ASCT a ensuite été validée lors de plusieurs autres études avec des enfants de 3 ans ainsi qu’avec des enfants plus âgés, ceci dans plusieurs pays. Certaines de ces études ont utilisé d’autres systèmes de codage, dimensionnels ou typologiques. Des corrélations ont été montrées avec les catégories d’attachement des mères, avec la représentation de soi de l’enfant ou encore avec ses compétences sociales. Dans l’ensemble, ces études tendent à confirmer l’idée que les histoires à compléter reflètent bien certains aspects des modèles internes opérants de « soi en relation avec les parents ».

Development of an enactive story completion task reflecting children’s attachment representations Research on children’s attachment representations began in the mid-1980s. Inspired by Main, Kaplan, and Cassidy’s findings concerning the relation between infant-mother attachment and children’s verbal responses to the Separation Anxiety Test, Bretherton & Ridgeway, devised an attachment story completion task (ASCT) that relied on story beginnings enacted with manipulable figures and props, similar to those used by play therapists. They reasoned that this technique would improve story comprehension and production. A security scale was devised, based on the constructiveness of story resolutions, and the degree to which story completions were coherent and emotionally open versus avoidant or bizarre/chaotic. Security scores of 3 year-old children were correlated with actual mother-child reunion behavior. Findings obtained with the ASCT have been validated in several subsequent studies with other 3-year-olds, older preschoolers and school age children in several countries. Some of these studies used other attachment-relevant coding systems, ratings and/or classification procedures. Correlations have been reported with maternal AAIs, children’s self-representations and social competence at school. Overall, these studies support the assumption that story completions reflect aspects of the child’s working models of self with parents.

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