2014
Cairn
Fabrice Gzil, « Accompagner nos semblables jusqu'au terme de leur existence », Jusqu’à la mort accompagner la vie, ID : 10670/1.yexpj0
Accompagner une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer jusqu’au terme de son existence oblige à une grande vigilance éthique. Cela suppose de ne pas disqualifier par principe la parole de la personne. Cela implique aussi de reconnaître qu’aucune maladie n’a le pouvoir de faire perdre à une personne son identité ou son humanité. C’est précisément parce que cette maladie fragilise la conscience de soi, l’aptitude à prendre soin de soi-même et la faculté d’entrer en relation avec les autres, que les personnes qui en sont affectées ont tant besoin de sentir que nous ne les abandonnerons pas.