Freedom and Access to Housing: Three Conceptions

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2018

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Windsor Yearbook of Access to Justice ; vol. 35 (2018)

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Terry Skolnik, « Freedom and Access to Housing: Three Conceptions », Windsor Yearbook of Access to Justice / Recueil annuel de Windsor d'accès à la justice, ID : 10.22329/wyaj.v35i0.5690


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Résumé En Fr

This article argues that our current understanding of the relationship between access to housing and liberty (or freedom) is limited. It contends that judicial decisions and existing legal theory are predominantly concerned with the connection between housing and the two conceptions of liberty famously advanced by Isaiah Berlin: positive liberty and negative liberty. The notion of positive freedom conceptualizes freedom as self-mastery, whereas negative liberty portrays freedom as non-interference. The central premise of this article is that the republican theory of freedom (or republicanism) provides new insight into the importance of access to housing in protecting liberty, most notably in contexts where the state regulates public property, such as in Canada and the United States. The republican theory of freedom defines liberty as non-domination, meaning the absence of others’ power to interfere with an individual’s life and actions. This article argues that we develop a more well-rounded grasp of the value of access to housing by understanding its role in protecting individuals against domination.This article concludes by setting out the four concrete ways that housing reduces domination and safeguards individual freedom in contexts where the state regulates public property. By combining the respective insights of positive liberty, negative liberty, and republican liberty, this article ultimately provides a more robust understanding of the importance of housing in protecting freedom.

Dans cet article, l’auteur soutient que notre compréhension actuelle de la relation entre l’accès au logement et la liberté est limitée. Il affirme que les décisions judiciaires et la théorie actuelle du droit s’intéressent avant tout à la relation entre le logement et les deux célèbres conceptions de la liberté formulées par Isaiah Berlin : la liberté positive et la liberté négative. La notion de liberté positive présente la liberté comme la maîtrise de son sort, tandis que la liberté négative décrit la liberté comme l’absence d’ingérences. La proposition centrale de cet article est que la théorie républicaine de la liberté (ou républicanisme) jette une lumière nouvelle sur l’importance de l’accès au logement pour la protection de la liberté. La théorie républicaine de la liberté la définit comme la non-domination, c’est-à-dire l’absence de pouvoirs externes d’entraver la vie et les actes de quelqu'un. L’argument fondamental de l’article est que le républicanisme corrige certaines lacunes des théories qui étudient l’importance de l’accès au logement du seul point de vue de la liberté négative et de la liberté positive. Nous parvenons à une compréhension plus solide de l’importance du logement en percevant son rôle de protection des personnes contre la domination. Après avoir examiné la prévalence croissante des règles applicables à la propriété commune et la manière dont l’accès au logement détermine l’influence de ces règles sur la vie d’une personne, l’auteur conclut l’article en présentant les quatre manières concrètes dont le logement réduit la domination et protège ainsi la liberté individuelle.

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