Densification et qualité urbaine en ville moyenne

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14 octobre 2016

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Christèle Le Boulanger, « Densification et qualité urbaine en ville moyenne », Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance, ID : 10670/1.ylo4fo


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Le processus de densification, en soi, n’est pas vecteur de qualité, la densification diffuse en est la démonstration. Si la qualité urbaine est portée par l’ingénierie publique, la densification devenue aujourd’hui incontournable, leur donne l’occasion d’enclencher le processus car elle n’est pas socialement acceptée. En ville moyenne, sur un marché secondaire, l’urbaniste se retrouve en tension entre un modèle urbain à défendre (la ville dense irriguée d’espaces publics de qualité participant à l’urbanité ) représenté par « la ville européenne durable », une réalité de marché favorisant la modèle périurbain et une ingénierie publique insuffisante (faibles moyens fonciers et opérationnels). Les villes moyennes au centre de mon questionnement pourraient être assimilées dans la catégorie des « villes secondaires » que Gilles Pinson (2006) définit comme des villes ordinaires, un tissu de préfectures et sous préfectures placées en dehors du champ de polarisation d’une grande métropole et présentant un marché immobilier peu attractif. La théorie urbaine serait orientée sur les seules villes qui gagnent à savoir une dizaine de métropoles françaises, caractéristiques du renouveau des villes européennes (Le Galès, 2016). Gilles Pinson considère ces villes secondaires comme des « villes en déclin », soit certaines s’en sortent de part leur attrait patrimonial, soit elles peinent à se développer. Au delà de la métropolisation, le déclin des villes secondaires est, selon lui, un véritable enjeu d’aménagement du territoire, un nouveau modèle est à trouver. Ces villes s’accrocheraient à « sauver ce qui est » dans une posture plus ou moins victime, l’État concentré sur les enjeux de métropolisation régule par des petites mesures la paix des territoires. Pourquoi ne pas accompagner ces villes dans la décroissance, puisque la tendance est là mais on ne veut le voir, inventer de nouvelles fonctions autour d’un développement que l’on accepterait sans se priver de perspectives ?

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