Les mains dans les bases de données

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23 février 2021

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Eric Dagiral et al., « Les mains dans les bases de données », Revue d’anthropologie des connaissances, ID : 10.3917/rac.015.0229


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Cet article s’intéresse à la manière dont les organisations distribuées se confrontent aux effets d’invisibilité du travail, générés et maintenus au quotidien par l’usage des infrastructures informationnelles contemporaines, et en particulier des bases de données. À partir d’une ethnographie des activités de production d’informations au sein d’une organisation dédiée aux maladies rares, une approche écologique des pratiques de travail est mobilisée pour rendre compte des situations concrètes qui construisent l’invisibilité pour soi et pour autrui au sein de l’organisation et la rendent problématique. Les enjeux organisationnels et institutionnels, de légitimité et de reconnaissance qui se trouvent par là posés aux acteurs sont ensuite abordés, ainsi que les solutions qu’ils inventent pour y faire face. L’importance du travail d’articulation et son caractère hautement instrumenté, ainsi que les incessantes formes de (re)médiation sociotechnique qu’exige l’accès à la reconnaissance institutionnelle sont enfin mis en évidence.

This paper focuses on how organizations deal with the effects of invisible work being generated and maintained through the use of modern information infrastructures, especially those involving databases. An ecological approach to the ethnography of work practices is adopted to study an organization devoted to the production of information on rare diseases. The specific and problematic situations that make work invisible for oneself and others within the organization are brought forward. The organizational and institutional issues, questions of legitimacy and recognition that arise are then discussed, along with the solutions actors come up with to try and solve them. The importance of articulation work and its technical instrumentation, as well as the various forms of sociotechnical mediation required to gain access to institutional recognition are finally highlighted.

Este artículo trata de cómo las organizaciones hacen frente a la formas de trabajo invisible generadas y mantenidas por el uso de las infraestructuras de información modernas, especialmente aquellas que implican bases de datos. Hacemos una etnografía de las actividades de producción de información dentro de una organización dedicada a las enfermedades raras, con un enfoque que enfatiza la dimensión ecológica de las prácticas de trabajo. Esto nos permite analizar las situaciones concretas que producen la invisibilidad del trabajo por sí mismo y los demás en dentro de la organización. A continuación se discute los problemas relacionados de organización, de legitimidad institucional y de reconocimiento que tienen los actores, así como las soluciones que inventan para resolverlos. Finalmente abordamos la importancia del trabajo de articulación y su instrumentación técnica, así como las diversas formas de mediación sociotécnica que se necesita para acceder al reconocimiento institucional.

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