2014
Cairn
François Flahault, « La pente de l'illimitation », Revue du MAUSS, ID : 10670/1.ytw360
Cet article part de deux constats : 1 ) notre espace mental de représentations est sans limites, ce qui permet à l’imagination, à la pensée et à la conscience de soi de se déployer ; 2 ) cette illimitation peut nous conduire sur une mauvaise pente dès lors que l’avidité, les désirs sans bornes, l’excès dans la consommation ou les profits ne sont plus considérés comme tels mais regardés comme normaux et rationnels. Quand tout le monde dérive, personne n’a l’impression de dériver.