"We shall not be moved - El barrio no se vende". Analyse critique des mobilisations contre la gentrification à San Francisco (États-Unis) et contre la prédation immobilière à Valparaíso (Chili) « We shall not be moved – El barrio no se vende ». A critical analysis of mobilizations against gentrification in San Francisco (United-States) and against real estate predatory practices in Valparaíso (Chile) « We shall not be moved – El barrio no se vende ». Análisis crítico de las movilizaciones contra la gentrificación en San Francisco (Estados-Unidos) y contra la predación inmobiliaria en Valparaíso (Chile) Fr En Es

Fiche du document

Date

12 décembre 2018

Périmètre
Langue
Identifiant
Source

Theses.fr

Collection

Theses.fr

Organisation

ABES

Licences

Open Access , http://purl.org/eprint/accessRights/OpenAccess


Mots-clés

Mouvements sociaux Droit à la ville Comparaison Néolibéralisme Dimension spatiale Financiarisation Anti-Eviction Mapping Project San Francisco Valparaíso Cerro Barón Organizado Social movements Right to the city Comparative approach Neoliberalism Spatial dimension Financialization Anti-Eviction Mapping Project San Francisco Valparaíso Cerro Barón Organizado


Citer ce document

Florian Opillard, « "We shall not be moved - El barrio no se vende". Analyse critique des mobilisations contre la gentrification à San Francisco (États-Unis) et contre la prédation immobilière à Valparaíso (Chili) », Theses.fr, ID : 10670/1.yyy9ex


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Cette recherche porte sur les mobilisations urbaines contre les effets des politiques dites néolibérales, dans les villes de San Francisco et de Valparaíso. L’enjeu est de comprendre comment se structurent dans ces deux espaces urbains des collectifs de lutte non-institutionnels, qui participent à des degrés d’intensité divers à la construction de coalitions urbaines pour influer sur les rapports de pouvoir dans la production urbaine. Ce travail s’inscrit dans une démarche transdisciplinaire. Tout en étant ancré dans la géographie, il interroge les modalités de structuration d’actions collectives à partir de méthodes et de questionnements de l’anthropologie et de la sociologie de l’action collective. La démarche est par ailleurs résolument comparative, elle prend le parti d’une analyse des réponses organisées à des politiques globales dans deux cas spécifiques, pour en souligner les facteurs de différenciation et les points communs. Dans un premier temps, l’analyse propose de rentrer de plain-pied dans les luttes urbaines par des récits de situations d’engagement autour de motifs communs dans les deux cas : la dépossession des habitant.es de leur logement et la privatisation des infrastructures urbaines. Cette thèse approfondit ensuite les caractéristiques des groupes en question, pour les réinsérer dans leurs contextes militants et urbains respectifs. Enfin, cette recherche souligne l’adaptation des formes d’action collective à la financiarisation de l’urbain : d’une part la transformation des répertoires d’action, dans lesquels les militant.es s’attaquent spécifiquement aux capitaux symboliques des acteurs dominants. D’autre part, la forme même des « collectifs militants » représente des formes d’adaptation à la pénétration des rationalités néolibérales.

This research analyses urban mobilizations against the consequences of neoliberal policies at the urban level, in the city of San Francisco (United-States) and the city of Valparaíso (Chile). It aims to understand the structuration of non-institutionnal activist collectives participating in the construction of urban coalitions, which tackle the structure of power in the urban production. This study falls within a transdisciplinary approach. While borrowing mostly from geography, it questions urban mobilizations through the lens of the anthropology and sociology of social movements. Comparison is another central element in this research : it analyzes local resistance to global policies in two specific cases. First, this work enters urban struggles through the narratives of contention’s motives: the dispossession of inhabitants and the privatization of urban infrastructures. It then delineates the sociological characteristics of the groups mobilized in collective actions. Finally, it stresses the adaptation of collective to the financialisation of the urban production : on one hand, the transformation of repertories of action, which specifically target the symbolic capital of dominant agents ; on the other hand, the very dispositive of the « activist collective », which represents a form of adaptation to the generalization of the neoliberal reason.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Exporter en