De l’Einfühlung à la sympathie : Lipps et Scheler

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2017

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Olivier Agard, « De l’Einfühlung à la sympathie : Lipps et Scheler », Revue de métaphysique et de morale, ID : 10670/1.z2tffi


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Cette contribution propose une analyse de la réception de la théorie lippsienne de l’Einfühlung par Scheler. Alors que Lipps élabore une forme de psychologie, Scheler appartient à une génération qui veut refonder la philosophie par une critique du psychologisme et du néokantisme. Sa critique de l’Einfühlung ne peut être séparée de sa théorie réaliste de la connaissance qui refuse de faire du sujet un principe qui construit le monde. Par ailleurs, la conception schélérienne de la sympathie est marquée par la philosophie de la vie, en particulier dans la deuxième version de l’ouvrage sur la sympathie (Wesen und Formen der Sympathie, 1923).

This contribution provides an analysis of the reception of the Lippsian theory of Einfühlung in Scheler. While Lipps developed a form of psychology, Scheler belongs to a generation who wants to re-establish philosophy and breaks with psychologism and Neokantianism. His criticism of the Lippsian Einfühlung cannot be separated from his realist theory of knowledge which refuses to consider the subject as a principle that builds reality. Furthermore, the Schelerian conception of sympathy is marked by the philosophy of life, especially in the second version of his book on sympathy (Wesen und Formen der Sympathie, 1923).

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