2014
Cairn
Jocelyne Porcher, « La mort d'Ulysse », Études sur la mort, ID : 10670/1.z791kx
Ce matin, j’ai décidé de ne pas garder Ulysse. Il s’est encore rué sur moi lors de la garde alors que je m’agenouillais pour vérifier la patte d’un agneau. Si Choco n’avait pas fait écran, il m’aurait défoncé la tête. Choco a reçu le choc dans le ventre. Elle n’a pas bronché mais j’ai eu mal pour elle. « Heureusement que tu étais là ma belle » lui ai-je dit tandis que qu’Ulysse me fixait d’un regard brutal. Je suis allée vers lui : « ton crâne est bien plus épais et plus dur que le mien, Ulysse, cette fois ci, c’était la fois de trop ».