Les jeux de l'échiquier au Proche et Moyen-Orient : Un état des lieux

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2014

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On vivait, à l’échelle médiatique, entre 2001 et 2008, au rythme d’une Amérique ayant déclaré une « guerre globale contre le terrorisme ». Les succès du terrorisme, à proprement parler, en Occident au cours des années qui ont suivi les attentats du 11 Septembre sont quoi qu’on dise très limités. On est loin des perspectives apocalyptiques annoncées par Oussama Ben Laden il y a une douzaine d’années. Nuisance coûteuse, le terrorisme international reste un phénomène surtout psychologique dont les médias garantissent le retentissement démesuré par rapport à ses effets physiques.Le statu quo mondial a été modifié, non par le terrorisme, ni même par les conséquences des guerres d’Irak et d’Afghanistan, mais par la montée en puissance économique de la Chine, de l’Inde et des autres réémergeants asiatiques, ainsi que du Brésil.En revanche, les échecs dans les guerres irrégulières menées en Irak et en Afghanistan montrent que l’opinion publique occidentale ne supporte plus les pertes au combat de militaires professionnels. La leçon n’échappe pas aux adversaires qui sont prêts à payer le prix pour infliger ces pertes. Les deux guerres d’Irak et d’Afghanistan – le retrait de cette dernière est pour fin 2014 –, ont coûté cher aux États-Unis sur le plan financier comme en prestige.

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