4 février 2014
Pascal Clerc, « Nos amarres larguées », Géographies buissonnières, ID : 10670/1.zbhb3s
Il suffit d’un pas. Les portes vitrées s’ouvrent, se referment. C’est fini ; on est ailleurs, déjà plus là. C’est le monde climatisé de l’aéroport, un espace d’entre deux lieux, un espace tiers avec ses règles et sa vie propre. Un monde étanche ou presque, un monde étrange, hors du Monde, sans attaches, au-delà des cultures et des nations. On y parle l’anglais international, les prix sont affichés en dollars, tout est très cher. L’aéroport est hors-sol, il emprunte aux standards internationau...