2019
Cairn
Remi Remondière et al., « Regards sur la kinésithérapie en 2018 », Santé Publique, ID : 10670/1.zcr21j
À partir d’un état des lieux, les auteurs retracent les étapes de l’évolution de la kinésithérapie au cours des vingt dernières années. Le point fort de cette profession silencieuse est d’avoir achevé, en 2015, sa réforme dans le cadre des accords européens du processus de Bologne.Les mutations, les acquis en lien avec les progrès biologiques, médicaux et issus de la recherche clinique en font un ensemble qui ouvre encore largement ses champs de pratiques, suffisamment pour être attractif auprès des futurs étudiants, mais insuffisamment pour susciter un exercice à l’hôpital.Les contraintes macro- et micro-économiques ont engendré des répercussions importantes et les kinésithérapeutes ont su s’adapter à la nouvelle prise en soins des patients sans altérer la reconnaissance dont ils sont l’objet de leur part. La nouvelle définition de la profession, accompagnée de nouveautés techniques de formation devrait réaffirmer leurs compétences qui n’ont, à ce jour, que peu de traduction au quotidien.La réforme des études doit être comprise comme le point de départ d’une profession en mutation, dont les champs de pratique qui se sont élargis depuis 2016 n’ont pas encore séduits la majorité des professionnels.