2019
Cairn
Bernard Degout, « Ossian entre Napoléon et Chateaubriand », Napoleonica. La Revue, ID : 10670/1.zdb2vv
On a bien oublié, aujourd’hui, l’immense retentissement que connut, à la fin du XVIIIe siècle, la publication par Macpherson de l’œuvre du Barde Ossian, « collectée » dans les Highlands : Napoléon la fit sienne, Werther trouva dans les chants du Barde la pure expression de sa détresse… Le jeune Chateaubriand a été lui aussi emporté par ce mouvement ; il a lu et traduit Ossian, et il n’est pas anodin que la première fois qu’apparaît dans son œuvre le terme « romantique », ce soit dans la description d’une scène (dont il est l’un des protagonistes) qui emprunte à Ossian… On présentera cette œuvre qui contribua à la naissance du romantisme en en suivant la présence dans l’œuvre de Chateaubriand, même après qu’il fût convaincu qu’il s’agissait là d’une supercherie littéraire.