La formation aux métiers de service dans l’enseignement professionnel : quelles compétences langagières pour quelles finalités ?

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2019

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Philippe Hambye et al., « La formation aux métiers de service dans l’enseignement professionnel : quelles compétences langagières pour quelles finalités ? », Langage et société, ID : 10670/1.zk84un


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Cet article interroge le type de formation dispensé aux élèves belges francophones qui se destinent aux métiers de service, en se focalisant sur les compétences langagières qui y sont développées. Après avoir brièvement décrit la place de l’enseignement professionnel dans le système scolaire de la Fédération Wallonie-Bruxelles, nous avançons dans une première partie que cette filière se distingue moins par son caractère plus « pratique » ou plus « manuel » que par le renoncement à transmettre des apprentissages généraux, et singulièrement un type de « rapport au langage » (scriptural, réflexif, etc.) qui est au cœur de la culture scolaire. La seconde partie de l’article analyse la dynamique de normalisation des pratiques (notamment langagières) des élèves dans une logique d’ajustement de la formation à la division verticale du travail et aux dispositions attendues de la part de travailleurs occupant des postes d’exécution dans l’économie des services. Nous discutons également les tensions que suscite à l’école et lors de stages en entreprise cette socialisation professionnelle anticipée.

This article examines the training provided to French-speaking Belgian students aiming to enter service professions, focusing on the language skills training they receive. After a brief description of the role of vocational education in the Wallonia-Brussels Federation school system, I argue in the first part of the article that this sector is distinguished not so much by its more “practical” and “manual” character, but rather by its refusal to provide general education and, in particular, that sort of “relationship to language” (scriptural, reflective, and so on) that lies at the heart of scholastic culture. In the second part, I analyze the dynamics of normalization of the pupils’ practices (especially linguistic) in approaches that seek to adjust training to the vertical division of work and the expected dispositions of workers who occupy line positions in the service economy. I also discuss the tensions that this anticipated professional socialization causes at school and during internships.

Este artículo examina el tipo de formación impartida a los alumnos belgas francófonos que se dedican a profesiones del sector servicios, y pone el foco en las competencias lingüísticas que se desarrollan en estos estudios. Tras una breve descripción de la posición que ocupa la formación profesional en el sistema escolar de la Comunidad francófona de Bélgica (Federación Valonia-Bruselas), exponemos, en la primera parte, que esta rama formativa se caracteriza no tanto por un carácter más « práctico » o « manual » como por la renuncia a la transmisión de conocimientos generales y, especialmente, a un tipo de « relación con el lenguaje » (escrito, reflexivo, etc.), esencial en la cultura escolar general. La segunda parte del artículo analiza la dinámica de normalización de las prácticas de los alumnos (especialmente las lingüísticas) dentro de una lógica de adaptación de la formación a la distribución vertical del trabajo y a las predisposiciones que se esperan de los trabajadores que ocupan puestos operativos en la economía de servicios. Abordamos asimismo las tensiones que esta socialización profesional anticipada suscita en el ámbito escolar y durante las prácticas en las empresas.

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