L’enfant est-il le client de l’avocat ?

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2017

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Catherine Brault et al., « L’enfant est-il le client de l’avocat ? », Revue de l'enfance et de l'adolescence, ID : 10670/1.znbepc


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Résumé Fr En

Il est d’abord fait cas dans cet article d’exemples de traitement judiciaire concernant trois enfants placés. Dans chacune de ces situations, la parole de l’enfant paraît soit exagérément prise en compte, soit ignorée pour de multiples causes : la mère se défend avec un avocat, pas la famille d’accueil ou l’enfant, le magistrat prend des mesures lourdes qui ballotent l’enfant d’un lieu à l’autre… Puis Catherine Brault répond à ces trois cas en précisant que l’enfant est le client de l’avocat, que des procédures légales permettent tout à fait cette pratique encore rare, faisant l’objet d’une prise en charge financière dans certains tribunaux. L’avocat d’enfants se place alors en défenseur de la parole de l’enfant, quelle que soit cette parole.

Three examples of judicial treatments concerning fostered children are here presented. In each of them, for multiple reasons, the child’s speech appears either overly taken into account or ignored: the mother is defended by a lawyer but not the foster family or the child, the magistrate orders heavy measures resulting in the tossing of the child from one place to another... Catherine Brault replies to these three cases by precising that the child is the client of the lawyer only, which, though still uncommon a practice, is planned by legal procedures. Some courthouses pay for it. Thus the children’s lawyer places themself as a defender of the child’s speech, whatever it might be.

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