2009
Cairn
Bruno Fabre et al., « Optimism and overconfidence investors' biases: a methodological note », Finance, ID : 10670/1.zzjwln
Il y a peu d’études dans la littérature qui étudient les interactions et les rôles respectifs de l’optimisme et de la confiance sur les variables caractéristiques des cash-flows comme la moyenne et la variance [Barberis et Thaler (2003)]. Le point de départ de ce papier consiste à expliquer le passage d’une moyenne et d’une variance d’une date à une autre comme le résultat de deux biais : celui de surconfiance et d’optimisme. La conclusion principale de ce papier est la suivante : tous les profils des décideurs et donc leur changement de comportement peuvent être décrits par trois paramètres : le degré de surconfiance, celui d’optimisme en état favorable et défavorable. Ces trois paramètres permettent de décrire la relation complexe qui lie ces biais ainsi que leurs conséquences sur les investisseurs.Dans une première partie, le cadre du modèle est présenté. Dans une seconde partie, les biais de surconfiance et d’optimisme sont pris en compte dans le modèle mais séparément. Dans la partie suivante, la surconfiance est associée au biais d’optimisme afin d’obtenir un modèle du comportement de l’investisseur plus réaliste. Dans une dernière partie, nous abandonnons le décideur de la théorie économique pour privilégier le cas où seulement une partie des investisseurs est victime de ces biais de comportement.