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Daniel Bessonnat, « Deux ou trois choses que je sais de la réécriture », Pratiques, ID : 10.3406/prati.2000.2400
La question est de savoir pourquoi et comment mobiliser la réécriture dans le travail de la classe de français, et quels problèmes cela pose. Pour ce faire, l’auteur opère un retour réflexif sur la notion de réécriture. Il repart des définitions possibles de la notion, en la situant par rapport à des notions connexes comme la correction, la révision ou encore la reformulation, en la caractérisant de l’intérieur comme un lieu de tensions obligeant à des arbitrages délicats, en essayant de dresser une typologie des procédures de réécriture. Puis il passe en revue cinq modèles de référence propres à guider le travail de l’enseignant dans sa classe : le modèle littéraire (le tissage dans l’écriture effervescente) ; le modèle génétique (le travail des brouillons) ; le modèle cognitiviste (les processus rédactionnels) et deux modèles plus spécifiquement scolaires, qu’il appelle, faute de mieux, linguistico-didactique et pédagogico-didactique, selon qu’il(s) met(tent) l’accent sur les savoirs à construire ou sur le sujet scripteur. Pour conclure qu’il est urgent de réouvrir le débat si on veut clarifier les enjeux et les conditions de mise en oeuvre de la réécriture dans l’enseignement.