18 mars 2021
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Daniela Festa, « Les biens culturels en Italie », In Situ. Au regard des sciences sociales, ID : 10.4000/insituarss.1148
Pouvons-nous considérer les biens culturels en tant que biens communs ou communs ? Peut-on interpréter la relation à ces biens sous l’angle de l’inclusivité et non pas de l’exclusivisme propriétaire et dans quel sens ? L’article tente une réponse à ces questions en montrant d’abord, comment dans la tradition juridique italienne la notion des biens culturels s’est forgée, au fil du dernier siècle, en relation constante avec une conception de propriété en tant que droit fonctionnalisé. Les biens culturels ont ainsi su représenter conjointement avec les biens paysagers et environnementaux, un modèle de propriété divise et d’affectation collective. Réinterrogés par les pratiques de commoning et par la théorie de biens communs, ils doivent aujourd’hui être appréhender sous l’angle de l’accès effectif aux utilités engendrées par la chose et celui de la participation active afin de garantir l’épanouissement de la personne dans sa dimension individuelle et collective.