Deux exemples de traduction à l’oreille par Françoise Morvan : Le Bord du monde de Shel Silverstein et Le Petit Brown d’Isobel Harris

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4 février 2019

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Ludivine Bouton-Kelly, « Deux exemples de traduction à l’oreille par Françoise Morvan : Le Bord du monde de Shel Silverstein et Le Petit Brown d’Isobel Harris », Palimpsestes, ID : 10.4000/palimpsestes.3137


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Cet article traite de la traduction en français par Françoise Morvan de deux ouvrages de jeunesse écrits en anglais, Where the Sidewalk Ends de Shel Silverstein (1974) et Little Boy Brown d’Isobel Harris (1949).Le premier ouvrage, un recueil de poèmes illustré par l’auteur lui-même, donne à entendre une langue savoureuse qui exalte les sonorités propres à l’anglais et qui, dans l’esprit des limericks d’Edward Lear, déjoue le sens pour mieux goûter au plaisir de la rime. Le deuxième, un album d’Isobel Harris, illustré par André François, relate à la première personne l’histoire du « Petit Brown ». La narration, celle d’un enfant de quatre ans et demi, emprunte certains motifs au langage enfantin sans pour autant en adopter les tournures convenues. La lecture de ces deux ouvrages rend compte de la singularité de l’écriture des deux auteurs et de l’importance qu’ils accordent à l’oralité. Nous chercherons ici à savoir comment le texte traduit peut transposer une telle créativité. Françoise Morvan, la traductrice de ces deux textes, a su à force de répétitions bienvenues, d’inversions ajustées et de trouvailles langagières trouver en français les ressources nécessaires pour ce faire. Ainsi, nous examinerons à l’aide d’exemples précis comment elle a restitué le grain du texte et produit une traduction détonante et ciselée.

This article deals with two translations by Françoise Morvan from English into French: Where the Sidewalk Ends by Shel Silverstein (1974) and Little Boy Brown by Isobel Harris (1949).The first book, a collection of poems illustrated by the author himself, is written in a delightful language which revels in the English sounds and which, very much in the spirit of Edward Lear’s limericks, prefers rhyme over meaning. The second book, written by Isobel Harris and illustrated by André François, relates the story of “Little Brown”. The narrative, that of a four-and-a-half-year-old child, borrows childish language patterns without ever using conventional turns of phrase. The experience of reading these two books shows the singularity of their authors’ writing and the importance they attach to oral language. We shall investigate how translation transposes such creativity. Françoise Morvan, who translated both books, has managed to do so through well-chosen repetitions, tailored inversions and coinages. Thus, we shall study precise examples to prove how she recreated texture and produced a clashing yet finely chiselled translation.

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