24 juin 2016
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Eva Fernández et al., « Análisis genético-poblacional del yacimiento neolítico de Tell Ramad, Siria », Syria, ID : 10.4000/syria.176
Le phénomène de diffusion du Néolithique depuis le Proche-Orient vers l’Europe et son influence sur la néolithisation de l’Europe a été abordé par diverses disciplines. L’analyse génétique des populations humaines récentes a donné des résultats contradictoires. Tandis que la distribution et les fréquences allele des « marqueurs classiques » (groupes sanguins et protéines), et la variabilité moléculaire du chromosome Y confortent le modèle de diffusion démique, la variabilité de l’ADN mitochondrie nous propose une origine surtout paléolithique des populations européennes actuelles, avec une petite contribution néolithique depuis le Proche-Orient. L’analyse génétique des échantillons biologiques nous permet d’établir cette hypothèse. Dans ce travail, nous avons étudié la variabilité mitochondrial de sept individus du néolithique PPNB de Tell Ramad (Syrie). Les séquences d’ADN mitochondrial obtenues sont très similaires à celles trouvées aujourd’hui en Europe et au Proche-Orient, et elles suggèrent que, dans cette région, il y aurait une continuité génétique depuis le Néolithique.