Translating Salman Rushdie's metaphorical style: The case of Saleem's portraits in Midnight's Children Traduire le style métaphorique de Salman Rushdie: Le cas des portraits de Saleem dans Midnight’s Children En Fr

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1 juin 2017

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Mariane Utudji, « Traduire le style métaphorique de Salman Rushdie: Le cas des portraits de Saleem dans Midnight’s Children », HAL-SHS : linguistique, ID : 10670/1.3hen0j


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Midnight’s Children, roman phare de Salman Rushdie, est caractérisé par le style baroque de l’auteur, qui regorge de libertés stylistiques susceptibles de surprendre, divertir, voire ravir le lecteur (Harrison, 1992). La puissance d’évocation de l'écriture est due, entre autres, à l’« art de la concision, de la formule frappante » que Rushdie a développé (Pesso-Miquel, 2007 : 43), notamment en recourant à des métaphores vives particulièrement suggestives. L’apparence physique de Saleem, protagoniste et narrateur du roman, est ainsi régulièrement évoquée à l’aide de tournures reposant sur quelques imageants propres à figurer l'aspect grotesque, presque monstrueux, du personnage. Elles sont toutes dotées d' « une intense vitalité métaphorique » (Bensimon, 1990 : 91), quelle que soit la forme qu'elles prennent : métaphores in praesentia, comparaisons, adjectifs composés, ou encore créations par affixation. De par leur ressemblance, elles se répondent en différents endroits du récit à la manière d’une rengaine. Or chacun de ces procédés stylistiques implique des contraintes spécifiques pour la traduction en français. Cette étude a pour but de découvrir comment ce réseau métaphorique a été traduit dans la version française du roman. Elle mène au constat suivant : bien que les stratégies employées par le traducteur aient entraîné des transformations syntaxiques au niveau syntagmatique ou au niveau phrastique, elles ont permis de préserver les choix lexicaux de Rushdie, sans pour autant que la « poétique personnelle du traduisant » n’ait engendré de « sur-traduction » (Berman, 1999 : 40). Si certains des procédés adoptés sont discutables, le traducteur est néanmoins parvenu à restituer la cohésion du style métaphorique du romancier.

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