"writing jogging": which models for which uses? Le Jogging d'écriture : quels modèles pour quels usages ? En Fr

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8 octobre 2020

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Stéphanie Genre et al., « Le Jogging d'écriture : quels modèles pour quels usages ? », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.jhdq2d


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Résumé Fr

L’objet de cette communication est d’interroger une pratique effective de classe investie par les enseignants débutants, le jogging d’écriture, à la fois du point de vue des modèles didactiques sous-jacents portant sur l’écriture (comment la mise en place de cette activité participe à la construction de savoirs professionnels sur l’écriture) et du processus de professionnalisation (comment les enseignants débutants se constituent au travers de cette activité une identité professionnelle). Cette pratique routinière est appréhendée sous le prisme de la renormalisation liée au concept d’activité (Clot, 1995). Selon Schwartz ( 2011 : 161), renorminaliser, c’est « négocie[r] et incorpore[r] des repères, des valeurs » qui influent sur la pratique et donnent lieu à un « débat de normes » entre « normes d’agir » (le « travail prescrit » des ergonomes) d’une part, et normes inscrites dans l’histoire de chacun des acteurs, souvent imbriquées à celles des autres (pairs, directeurs d’école, collègues expérimentés) d’autre part. Il semble donc pertinent de s’interroger sur ce qui conduit les enseignants à recourir au jogging d’écriture, le lien qu’ils font entre cette activité ritualisée et leur métier. L’analyse cherche à préciser le travail prescrit dans le discours institutionnel relatif aux écrits courts et dans le discours de ceux qui se présentent comme des « pairs » (sites d’enseignants) et sa reconfiguration par des professeurs des écoles stagiaires. Nous nous appuyons sur 31 mémoires de master MEEF1 issus de la base de données DUMAS ou encadrés par un formateur de l’INSPÉ ainsi que sur 18 questionnaires (soit 360 réponses à 20 questions) et 6 entretiens pour déterminer, chez leurs auteurs, leur représentation de l’écriture et de son enseignement. Comment ces enseignants en formation se saisissent-ils de cette déclinaison de l’écrire scolaire ? Quels usages en font-ils ? Selon quelles logiques profondes (Bucheton et Soulé, 2009) ? Nous tentons de proposer des pistes didactiques qui intègrent les préoccupations des stagiaires, interrogent leurs représentations de l’écriture, et favorisent leur réflexion sur les modèles didactiques de la production d’écrit.

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