Birth and development of organizations: Preface to the reissue of P. Schmoll, L’Entreprise Inconsciente Naissance et développement des organisations: Préface à la réédition de P. Schmoll, l'Entreprise Inconsciente En Fr

Résumé En Fr

Published for the first time in 1997, Patrick Schmoll's essay on the management of SMEs and the psychology of the creators and managers of these small organizations can be considered a reference, in a field which, twenty-five years later, remains little treated by management science and industrial psychology. The preface underlines the contribution of the book to systems theory, on three important points: 1. the dynamic approach to organizations in process of changing, unlike traditional approaches which focus on stabilized, generally large, organizations; 2. the characteristic of the development of these organizations, which is not continuous but proceeds stage by stage, according to a homeodynamic process; 3. the paradoxically antagonistic relationship which links the organization to its founder, since in order to develop until it becomes a "whole which is more than the sum of its parts", it must process from the negation of what brings it to life, i.e. the subjectivities of the humans who work in it, starting with the one who created it.

Publié pour la première fois en 1997, l’essai de Patrick Schmoll sur le management des PME et la psychologie des créateurs et dirigeants de ces petites organisations peut être considéré comme une référence, dans un domaine qui, vingt-cinq ans après, reste peu traité par les sciences de gestion et la psychologie du travail. La préface souligne l’apport de l’ouvrage à la théorie des systèmes sur trois points importants : 1. l’approche dynamique des organisations en train de changer, par différence d’avec les approches classiques qui portent sur des organisations stabilisées, parce que généralement de grande taille ; 2. la caractéristique du développement de ces organisations, qui n’est pas continu mais procède par paliers, selon un processus homéodynamique ; 3. le rapport paradoxalement antagonique qui lie l’organisa¬tion à son fondateur, puisque pour se développer jusqu’à devenir un « tout qui est plus que la somme de ses parties », elle doit se construire sur la négation de ce qui la fait vivre, les subjectivités des humains qui y travaillent, à commencer par celui qui l’a créée.